Ukulele Hooley, ça faisait un moment que je voulais y aller…

 L’occasion s’est présentée pour une première incursion au Ukulele Hooley, bien entendu, j’ai sauté dessus 🙂

Le festival a lieu à Dun Laoghaire (prononcé ‘Dunleary), ville charmante de bord de mer située à quelques kilomètres au sud de la capitale irlandaise, à quelques stations de DART du centre. Vraiment facile d’accès donc.

Le Ukulele Hooley 2017, c’est la 8ème édition. La première édition c’est un certain Tony Boland, producteur TV, qui en a eu l’idée et il l’a organisé à Temple Bar. Quelques années plus tard, la formule a évoluée et le succès est toujours au rendez-vous.

Cette année, c’est au club Eblana que tout se passe pour la journée du samedi, le lendemain c’est au People’s park qu’il faut aller pour se mêler à la foule des grands jours, les photos parlent d’elle mêmes, le public se compte en milliers.

J’aime bien le lieu choisi pour la journée du samedi : l’Eblana club, une maison confortable, avec une pièce principale où les joueurs se retrouvent pour jouer ensemble,l’endroit est décoré avec des photos retraçant l’histoire de la ville et du club.
Le bar est là en retrait de la pièce principale, la pinte de guinness y est servie pour une somme modique et le serveur a cet humour ‘so irish’ 🙂 Sans oublier le stand mexicain installé dans le jardin, avec au menu Burritos, Fajitos et autres snacks savoureux.

Tout a été bien pensé pour permettre de passer une bonne journée à jouer du uke : A l’arrière de la maison, un joli et relativement grand jardin avec des tables, des bancs. Il y aussi un grand barnum pour accueillir les masterclass en journée et l’Open mic samedi soir.

Bref, on se sent en famille dans cette maison.

Comme dans tout festival qui se respecte, des goodies sont proposés : totebags, pins, stickers et autres songbooks.
Et une tombola aussi, avec des ukulélés à gagner bien entendu.

J’ai commencé le festival par une masterclass le samedi en fin de matinée animée par Kevin McNally du West Cork Ukulele Orchestra. Il nous a parlé rythme, strum, pulsation… C’est le roi de l’arrangement, avec lui chaque membre de l’orchestre à son truc à jouer ou à chanter et le résultat est souvent un petit bijou d’harmonie et de groove.

Après ce masterclass, après midi tranquille passée dans le jardin, en bonne compagnie, Fred des Whinin’ boys, Ukulele Uff, et bien d’autres sont là à jouer ensemble.

Ukulele uff sort de sa housse un ukulele fait pour le slide, une pièce unique, par un luthier de Bristol qui a relevé le défi, lancé sur le ton de la blague quelques temps auparavant.

 

Libre à chacun de se joindre au boeuf, mais bon… ça va souvent un peu vite 🙂

et là aussi ça va vite. 

Un peu de scie musicale ?

Certains sont partis pour monter à bord du bus double decker qui accueille les joueurs de ukulélé, mais finalement pas de bus cette année, car bug dans la réservation.

Et c’est déjà le soir, avec un Open Mic bon enfant, des participants soit, seul, en duo, ou en groupe, le tout animé par Keith White, le mec est vraiment cool, il anime bien, chante bien et joue bien, du coup : « Men want to be him, and women want to be with him ».

Le contingent français s’est fait remarquer par des prestations de grande qualité. Bien évidemment.
Malheureusement pas de vidéo, comme c’est ballot 😉

Et après l’Open Mic, le boeuf continue. Il ne s’était pas arrêté…
Quelques joueurs de slide sont présents pour le boeuf de fin de soirée.

Et le récit s’arrête là, à mi-chemin.  Faites une recherche sur twitter sur #ukuleleHooley pour voir la suite en images 🙂 Chouette festival donc, je recommande chaudement. Et j’espère que ça vous donnera envie d’y aller aussi.

 

 

 

 

 

 

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