Club de ukulélé à Fontenay sous Bois
L’orchestre de ukulélé amateur de Fontenay sous bois (le OUAF !) vient chanter l’amour au Dampierre avec son songbook Saint Valentin… Après, la scène est ouverte aux joueurs de ukulélé et aux amateurs d’amour : le thème chanson d’amour ! Si tu as un ukulélé, n’hésite pas à le ramener et venir jammer avec nous, en fin de soirée, le boeuf est de rigueur !
Le Dampierre , 7 rue Dampierre, 75 019 Paris, Métro Corentin Cariou ligne 7
Top 5, club de ukulélé de Fontenay Sous Bois
propose une soirée ukulélé à Ma Pomme en Colimaçon ce lieu très ukulélé
friendly où les ukulélistes de Paris et des environs se retrouvent tous
les mercredis soirs pour le rendev’uke !
A 20h, l’Orchestre Ukulélé Amateur de Fontenay ( oui, le OUAF !) vous proposera un florilège de chansons au ukulélé avec des duos de chanteurs qui se succèderont.
Puis pour la seconde partie de la soirée, la scène sera ouverte à vos fantaisies ukulélistiques, avec une petite sono, deux micros pour amplifier le morceau de votre choix !
Si vous voulez rentrer dans le jeu du thème de la soirée, sachez que le mot clé est « duo »,
on vous encourage à chanter à deux une chanson, qu’elle ait été connue
pour une version en duo, ou que vous transformiez une chanson en duo
joyeux, revigorant, fantaisiste ou sage comme une image !
Bises à tous, et vive l’automne !
Salut à tous, voici notre version de Your’re the one that I want, la chanson emblématique de Grease, pour le ukulélé. La partoche ? Elle est, bien sûr, dispo sur notre site Partoches ici : http://partoches.top5.re/php/chanson/chanson_voir.php?id=192
Il y a également une version audio enregistrée (avec à l’heure où j’écris ces lignes ma version de la basse, bien moins jouée que Béa, et que la version « garçons » du chant)
Pour le strum du couplet, on va jouer des contretemps. Il y aura un balancement entre les « doums » de la basse, et les « chlack » du ukulélé. La basse jouera sur les temps, et les ukulélés sur les contretemps. Le contretemps, ce n’est pas forcément facile à attraper. Instinctivement, on a « envie » de jouer sur le premier temps. Pour s’aider, on pourra jouer une petite note sur le premier temps malgré tout. Explication en vidéo par le Président dans son plus beau pull !
Démonstration du strum ‘contretemps » avec le chant : intro et couplet.
Démonstration du strum en contretemps par Prof. Béa en robe de chambre de confinement !
Et voici la ligne de basse de notre prof en robe de chambre 🙂 Entrainez-vous à jouer le strum en contretemps entre chaque note de basse !
Pour le refrain, on va faire un strum classique : le « bas bas haut haut bas », mais marquant plus fort le second et le troisième bas qui sont sur les contretemps. Explication en vidéo !
Et, enfin, démonstration du strum du refrain en action :
Et voilà, bientôt, la suite sur les chœurs, en attendant, bonne pratique du uku !
Sur ce morceau, nous avons un des terribles strums dont Gauthier a le secret. Tout un chacun pourrait se contenter d’un strum basique, tel un petit bas bas haut… Que nenni, Gauthier nous propose un strum bien plus sophistiqué :
B B B B h B B h B h B
Compliqué ? Décomposons le en 3 parties :
Les mêmes accords viendront inlassablement se succéder du début à la fin de la chanson.
Pour simplifier l’enchaînement, je vous propose de jouer le E et le D avec un barré. D’abord en 4è case (E) puis en seconde (D).
Voici la retranscription de notre 4ème session d’ateliers pédagogiques.
Version pdf téléchargeable ici !
Nous avons marqué deux temps : atelier vrais débutants, et atelier faux débutants.
On va accorder l’instrument pour que les notes soient accordées entre elles, et pour que notre ukulélé soit accordé avec les ukulélés des autres joueurs.
L’accordage le plus standard pour le ukulélé, c’est l’accordage en do : Sol Do Mi La : G C E A. Mais on notera par exemple Thoms Fersen, qui dans son album de reprises au ukulélé « Gratte-moi la puce » préfère s’accorder en ré : La Dé Fa# B : A D F# B
On va utiliser un accordeur. J’utilise, sur téléphone android, l’appli Soundcorset, version gratuite, qui est très bien et fait également métronome. On peut utiliser un accordeur, pincé sur la tête, c’est très efficace dans un environnement bruyant… comme une réunion de ukulélés !
Pour qualifier la hauteur d’un son , on va utiliser les termes suivants :
| Grave = bas = ralenti = relâché = « – » = aiguille de l’accordeur vers la gauche | Haut = aigu = accéléré = tendu = « + » = aiguille de l’accordeur vers la gauche |
Pour accorder notre instrument, on va utiliser les clés, sur la tête, et tenter de tendre ou de relâcher la corde. Si on tend la corde, on rend le son plus aigu, plus haut. Si on détend la corde, on la relâche, et le son devient plus bas, plus grave.
Pour la première corde, Sol, on va la pincer, et deux cas sont possibles : trop aigu ou trop grave.
Trop grave :
l’aiguille est vers la gauche, ou l’accordeur indique un F#/Gb
ou un F.
On va donc tendre la corde jusqu’à ce
que l’accordeur passe au G et que l’aiguille soit au
centre.
Trop aigu :
l’aiguille est vers la droite, ou l’accordeur indique un G#/Ab
ou un A
On va donc détendre la corde jusqu’à
ce que l’accordeur passe au G et que l’aiguille soit au
centre.
Pour la seconde corde, Do, on va la pincer, et deux cas sont possibles : trop aigu ou trop grave.
Trop grave :
l’aiguille est vers la gauche, ou l’accordeur indique un A# /
Bb ou un B.
On va donc tendre la corde jusqu’à
ce que l’accordeur passe au C et que l’aiguille soit au
centre.
Trop aigu :
l’aiguille est vers la droite, ou l’accordeur indique un C#/Db
ou un D.
On va donc détendre la corde jusqu’à
ce que l’accordeur passe au C et que l’aiguille soit au
centre.
Pour la troisième corde, Mi, on va la pincer, et deux cas sont possibles : trop aigu ou trop grave.
Trop grave :
l’aiguille est vers la gauche, ou l’accordeur indique un D#/Eb
ou un D.
On va donc tendre la corde jusqu’à ce
que l’accordeur passe au E et que l’aiguille soit au
centre.
Trop aigu :
l’aiguille est vers la droite, ou l’accordeur indique un F
ou un F#/Gb
On va donc détendre la corde jusqu’à
ce que l’accordeur passe au E et que l’aiguille soit au
centre.
Pour la dernière corde, La, on va la pincer, et deux cas sont possibles : trop aigu ou trop grave.
Trop grave :
l’aiguille est vers la gauche, ou l’accordeur indique un G#/Ab
ou un G.
On va donc tendre la corde jusqu’à ce
que l’accordeur passe au A et que l’aiguille soit au
centre.
Trop aigu :
l’aiguille est vers la droite, ou l’accordeur indique un A#/Bb
ou un B
On va donc détendre la corde jusqu’à
ce que l’accordeur passe au A et que l’aiguille soit au
centre.
Si vous êtes perdus dans l’accordage, demandez un coup de main, au début, ce n’est pas du tout évident, c’est normal.
Depuis le début des ateliers, nous avons vu :
il nous reste à voir les sujets suivants :
Pour vous parler des tablatures, nous allons en écrire une.
On
va ainsi voir comment on passe d’une suite de notes jouées à une
version écrite.
En jouant la Cucaracha, et en tripotant mon ukulélé avec tous les doigts, je découvre qu’en jouant, mon accord de Fa, j’ai le début de la chanson.
Do do do fa la ,
do do do fa la ! C’est bien le début de la mélodie !
On
va écrire ça sur une feuille.
Posez le ukulélé devant vous sur la table, au dessus de la feuille, la tête à gauche, la caisse à droite.
On va symboliser les 4 cordes du ukulélé par 4 lignes… On va indiquer le nom des cordes à gauche.
A ————-–————–––
E ——————————
C ——————————
G ——————————
On imagine la tête à gauche, et les 4 lignes pour les cordes de Sol, do, mi, la.
On va écrire ce j’ai fait tout à l’heure :
A – – – – – – – – – – – 0 –
E – – – – – -1 – – – – – –
C -0 0 0 – – – – – –
G – – – – – – – – – – – – –
Voilà ! Nous avons fixé sur le papier, sous la forme de la tablature, notre mélodie.
La tablature se lit de gauche à droite. Chaque chiffre est une note.
Maintenant, je vais faire le processus inverse : passer d’une mélodie écrite à son jeu sur le ukulélé. On va déchiffrer le début d’une mélodie :
Le zéro veut dire qu’une corde est jouée à vide.
– – – – – – – 0 – – – – – – – – – – – – – – 0- – – – – – – –
– – – – – 0 – – – – – – – – – – – – – – 0 – – – – – – – – – –
– – – 0 – – – – – – – – – – – – – – 0 – – – – – – – – – – – –
– 0 – – – – – – – 0 – – – – – – 0 – – – – – – – – 0 – – – – –
Ca vous rappelle quelque chose ?
Oui, c’est le début de la mélodie du « Tourbillon », chanson de jeanne moreau !
En guise de révision de la semaine passée, on revoit le srum « bas bas haut » ternaire, sur la grille de « Dumb Ways to die » et de « C’est magnifique », et on revoit également le strum du couplet de « Riptide ».